L'arrêt n° 16822 du 20 décembre 2022, rendu par la Cour de cassation, offre des éléments significatifs concernant les mesures alternatives à la détention, en particulier en ce qui concerne la détention à domicile et les modalités de demande en audience. L'affaire en question concerne l'accusé F. P. et se concentre sur la validité de la demande de détention à domicile formulée en subordonnée à celle de mise en probation.
La Cour souligne que, en matière de mesures alternatives à la détention, il est possible de formuler la demande de détention à domicile durant l'audience, même si celle-ci est présentée en subordonnée à la mise en probation. Cette orientation repose sur le principe que les conditions nécessaires pour les deux mesures sont communes et ne nécessitent pas une vérification autonome.
01 Président : MOGINI STEFANO. Rapporteur : CASA FILIPPO. Accusé : PATTARO FAUSTO. P.M. KATE TASSONE. (Conf.) Annule avec renvoi, TRIB. SURVEILLANCE VENEZIA, 25/05/2022 563000 INSTITUTS DE PRÉVENTION ET DE PEINE (ORDRE PÉNITENTIAIRE) - Mesures alternatives à la détention - Détention à domicile - Tardiveté de la demande formulée en audience en subordination à la mise en probation - Exclusion - Faits. En matière de mesures alternatives à la détention, la demande de détention à domicile formulée en audience en subordination à celle de mise en probation est admissible, étant donné qu'une fois vérifiée l'existence des conditions légales, le présupposé lié à la formulation d'un pronostic positif est commun aux deux mesures et ne nécessite pas un constat autonome (Faits dans lesquels la demande avait été formulée lors de l'audience fixée pour discuter de la proposition de révocation de la mise en probation en raison de violations répétées des prescriptions).
Ce jugement réaffirme un principe déjà établi dans des décisions antérieures, comme la n° 16442 de 2010 et la n° 21274 de 2002, qui confirment la possibilité d'une demande tardive de détention à domicile. Il est fondamental que l'accusé prouve qu'il satisfait aux conditions légales pour l'admissibilité de cette mesure.
En conclusion, l'arrêt n° 16822 de 2022 représente un important éclaircissement pour les acteurs du droit et pour les accusés qui souhaitent accéder à des mesures alternatives à la détention. La possibilité de présenter une demande de détention à domicile en subordination à la mise en probation, même dans un contexte de révocation, est une opportunité qui doit être considérée avec attention, car elle met en évidence la flexibilité du système juridique à répondre aux besoins de réinsertion sociale des individus.