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La Sentencia n. 17496 de 2022 : Impunité et Dolo en Cas de Vices Partiels de l'Esprit

Le thème de l'imputabilité et du dolo est central dans le droit pénal, surtout lorsqu'il s'agit d'individus ayant des troubles mentaux ou des problèmes liés à l'abus de substances. La sentencia n. 17496 du 29 novembre 2022, rendue par la Cour d'Appel de Messine, offre d'importantes réflexions sur ces aspects, clarifiant la relation entre la capacité de comprendre et de vouloir et la responsabilité pénale.

Le Contexte Juridique de la Sentencia

La Cour a déclaré irrecevable le recours, traitant le concept d'imputabilité comme la capacité de comprendre et de vouloir. Il est fondamental de souligner que l'imputabilité et la culpabilité sont des concepts distincts, bien qu'interconnectés. L'imputabilité doit être vérifiée avant la culpabilité, car elle représente la composante naturaliste de la responsabilité pénale.

01 Président : ROCCHI GIACOMO. Rédacteur : TOSCANI EVA. Rapporteur : TOSCANI EVA. Accusé : LOSENGO ANTONIO. P.M. PICARDI ANTONIETTA. (Conf.) Déclare irrecevable, COUR D'APPEL DE MESSINE, 09/03/2022 560001 IMPUTABILITE - EN GÉNÉRAL (CAPACITÉ DE COMPRENDRE ET DE VOULOIR) - Vices partiels de l'esprit - Rapports avec le dolo - Autonomie - Conséquence - Faits. L'imputabilité, en tant que capacité de comprendre et de vouloir, et la culpabilité, en tant que conscience et volonté du fait illicite, expriment des concepts différents et opèrent sur des plans différents, bien que la première, en tant que composante naturaliste de la responsabilité, doive être vérifiée en priorité par rapport à la seconde, avec pour conséquence que le dolo général est compatible avec les vices partiels de l'esprit. (Faits concernant une tentative de meurtre, dans laquelle le dolo a été considéré même en présence d'un trouble de la personnalité et d'alcoolisme chronique, jugés tels qu'ils n'ont pas compromis le pouvoir de critique et la représentation de l'événement).

Analyse de la Faits

Les faits examinés par la Cour concernaient une tentative de meurtre, dans laquelle le sujet accusé présentait un trouble de la personnalité et une histoire d'alcoolisme chronique. Malgré ces problèmes, la Cour a estimé que le sujet était capable d'exercer un pouvoir de critique et de représentation des événements, éléments nécessaires pour configurer le dolo. D'où il ressort qu'un vice partiel de l'esprit n'exclut pas la possibilité de configurer le dolo général.

  • L'imputabilité est un critère fondamental pour la responsabilité pénale.
  • Le dolo peut coexister avec un vice partiel de l'esprit, à condition de ne pas compromettre la capacité de comprendre et de vouloir.
  • Le cas examiné souligne l'importance de l'évaluation psychiatrique dans le cadre des procédures pénales.

Conclusions

La sentencia n. 17496 de 2022 représente un précédent important dans la jurisprudence italienne, clarifiant que la présence d'un vice partiel de l'esprit n'exclut pas la possibilité de configurer le dolo, tant que le sujet est capable de comprendre le sens de ses actions. Ce clarificateur est crucial non seulement pour les professionnels du droit, mais aussi pour ceux qui se retrouvent confrontés à des situations similaires, mettant en lumière la complexité des dynamiques entre la santé mentale et la responsabilité pénale.