L'arrêt n° 17358 du 22 mars 2023, publié le 26 avril 2023, représente une décision importante de la Cour de Cassation concernant l'annulation d'un arrêt d'appel et les conséquences civiles de cette annulation. En particulier, le cas examiné, relatif à l'accusé L. C., a soulevé des questions fondamentales sur la relation entre le jugement pénal et celui civil, notamment dans des contextes de prescription de l'infraction.
Dans cette décision, la Cour a annulé en partie l'arrêt de la Cour d'Appel de Milan, précisant que, en cas d'annulation pour prescription acquise, le renvoi doit se faire aux seuls effets civils. Cela signifie que, bien que l'infraction soit prescrite et donc plus poursuivable pénalement, il reste la possibilité de constater l'illicite à l'égard du sujet concerné dans le contexte civil.
Annulation avec renvoi au juge civil aux seuls effets civils - Règles de jugement - Évaluation selon les paramètres du droit pénal - Nécessité. En cas d'annulation de l'arrêt d'appel pour prescription acquise de l'infraction avec renvoi aux seuls effets civils, le juge civil du renvoi procède à la constatation de l'illicite sur la base des règles procédurales et probatoires et des critères de jugement propres au jugement civil, pouvant évaluer le matériel probatoire recueilli dans le procès pénal conformément aux canons du jugement civil.
Cette décision a un impact significatif sous plusieurs aspects :
L'arrêt n° 17358 de 2023 s'inscrit dans un contexte juridique complexe, où les interactions entre droit pénal et civil sont de plus en plus scrutables. La Cour de Cassation, avec cette décision, affirme clairement la nécessité d'une approche différente selon la nature du jugement, garantissant ainsi une protection adéquate des droits des parties impliquées. Cette décision pourrait servir de précédent pour de futurs cas similaires, soulignant l'importance d'une distinction nette entre les deux sphères du droit.