L'arrêt n° 15153 du 23 novembre 2022, déposé le 11 avril 2023, a soulevé d'importantes questions concernant les droits des détenus dans le contexte du régime pénitentiaire différencié prévu par l'article 41-bis du code pénitentiaire. En particulier, la Cour a établi qu'il n'existe pas de droit subjectif pour les détenus à l'envoi de colis postaux, se limitant à reconnaître le droit à la correspondance.
L'article 41-bis du code pénitentiaire italien a été introduit pour gérer des situations de dangerosité particulière de certains détenus, permettant des restrictions à leurs droits. Selon ce qui a été établi par l'arrêt, les détenus soumis à ce régime ne peuvent pas considérer l'envoi de colis postaux comme un droit, mais seulement la correspondance comme tel.
01 Président : BONI MONICA. Rapporteur : MAGI RAFFAELLO. Relateur : MAGI RAFFAELLO. Accusé : ATTANASIO ALESSIO. P.M. DE MASELLIS MARIELLA. (Parz. Diff.) Rejette, TRIB. SURVEILLANCE TURIN, 19/01/2022 563000 INSTITUTIONS DE PRÉVENTION ET DE PÉNALITÉ (CODE PÉNITENTIAIRE) - Régime ex art. 41-bis ord. pén. - Envoi à l'extérieur de colis postaux - Droit subjectif du détenu - Exclusion - Conséquences en matière de recours contre le refus de l'administration pénitentiaire. En matière de régime pénitentiaire différencié prévu par l'art. 41-bis ord. pén., il n'existe pas de droit subjectif du détenu à l'envoi à l'extérieur de colis postaux, car à ce dernier est reconnu le seul droit à la correspondance, de sorte qu'il n'est pas possible d'introduire le recours prévu par l'art. 35-bis ord. pén. contre le refus de l'administration pénitentiaire d'envoyer des colis postaux.
Cette décision a plusieurs implications pratiques et juridiques, parmi lesquelles :
L'arrêt n° 15153/2022 marque un point crucial dans la jurisprudence italienne concernant les droits des détenus, en particulier pour ceux qui se trouvent sous le régime ex art. 41-bis. L'absence d'un droit subjectif à l'envoi de colis postaux soulève des questions sur la gestion des droits humains au sein des prisons italiennes. Il est fondamental de continuer à surveiller l'application de ces normes, afin que les droits des détenus soient toujours respectés dans la mesure autorisée par la loi.