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Libération anticipée : commentaire sur l'arrêt n° 34572 de 2022

L'arrêt n° 34572 de 2022, rendu par la Cour de Cassation, représente un point de référence important pour la discipline de la libération anticipée, un institut fondamental dans notre système pénitentiaire. Dans cet article, nous analyserons les principaux contenus de cet arrêt, en mettant en évidence les implications pour les condamnés et pour le système judiciaire.

Le principe de l'évaluation fractionnée

La Cour a explicité que, dans le contexte de la libération anticipée, le principe de l'évaluation fractionnée par semestres du comportement du condamné ne limite pas la possibilité de considérer également les délits commis en état de liberté. Cet aspect est crucial, car il suggère que le comportement du condamné pendant la période de liberté peut révéler sa réelle volonté de participer au programme de rééducation.

01 Président : BONI MONICA. Rapporteur : LIUNI TERESA. Relateur : LIUNI TERESA. Accusé : ONORATO RICCARDO. P.M. LOY MARIA FRANCESCA. (Parz. Diff.) Rejette, TRIB. SURVEILLANCE ROME, 07/06/2022 563000 INSTITUTS DE PRÉVENTION ET DE PEINE (ORDRE PÉNITENTIAIRE) - Libération anticipée - Évaluation fractionnée par semestres - Évaluation de la période de liberté suivant une période de détention - Incidence négative sur la période précédente passée en détention - Possibilité. En matière de libération anticipée, le principe de l'évaluation fractionnée par semestres du comportement du condamné aux fins de la concession du bénéfice n'exclut pas que les délits commis en état de liberté aient également de l'importance, comme éléments révélateurs de l'absence, durant la période précédente de détention, de la volonté de participer au programme de rééducation.

Implications de l'arrêt

Les conséquences de cette décision sont multiples. Tout d'abord, elle souligne l'importance d'une évaluation globale du comportement du condamné, ne se limitant pas à considérer uniquement la période de détention, mais intégrant également la période de liberté. Cela implique que les juges doivent examiner attentivement d'éventuels comportements illicites commis pendant la liberté, qui pourraient indiquer un manque d'adhésion aux programmes de réhabilitation et de réinsertion.

  • Importance des délits commis en liberté
  • Évaluation du parcours de rééducation du condamné
  • Application de normes déjà existantes dans notre ordre juridique

Conclusions

En conclusion, l'arrêt n° 34572 de 2022 représente un pas en avant dans la compréhension et l'application de la libération anticipée dans notre ordre juridique. Il met en évidence comment le comportement du condamné doit être examiné de manière globale, en tenant compte non seulement de sa période de détention, mais aussi des comportements tenus en liberté. Cela offre une plus grande garantie de sécurité et de justice, tant pour le condamné que pour la société.