L'arrêt n. 19744 de 2014 de la Cour de cassation s'inscrit dans un contexte juridique délicat, concernant la responsabilité du bailleur pour les dommages résultant de l'utilisation de biens loués. Dans ce cas spécifique, la Cour a dû évaluer la responsabilité d'un bailleur en relation avec la mort d'un locataire causée par un empoisonnement au monoxyde de carbone, en raison d'un système de chauffage installé de manière non conforme à la réglementation en vigueur.
Les parents de la victime, S.F. et M.P.A., avaient poursuivi le bailleur F.P., soutenant que la mort de leur fils était survenue à cause d'un système de chauffage défectueux. La Cour d'appel de Turin avait initialement reconnu la responsabilité du bailleur, mais cela a été contesté lors de la phase ultérieure de cassation.
La responsabilité du bailleur pour les dommages résultant de l'existence de vices existe également en relation avec des vices préexistants à la livraison mais qui se sont manifestés par la suite.
La Cassation, accueillant le recours des parents, a réaffirmé certains principes fondamentaux :
Ces principes clarifient non seulement les responsabilités du bailleur, mais soulèvent également des questions sur la nécessité d'un contrôle plus rigoureux des conditions d'habitat par les propriétaires.
L'arrêt de la Cour de cassation de 2014 représente une étape importante dans la jurisprudence concernant la responsabilité civile du bailleur. Il souligne l'importance d'une installation et d'un entretien corrects des systèmes ainsi qu'une vigilance attentive sur les conditions de sécurité du bien loué. Pour les bailleurs, il est crucial d'être conscient de leurs responsabilités et d'adopter toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des locataires. D'autre part, les locataires doivent être informés de leurs droits et des conditions du bien qu'ils occupent, afin de se protéger adéquatement en cas d'accidents.