Warning: Undefined array key "HTTP_ACCEPT_LANGUAGE" in /home/stud330394/public_html/template/header.php on line 25

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/stud330394/public_html/template/header.php:25) in /home/stud330394/public_html/template/header.php on line 61
Pouvoir des parents et enlèvement international d'enfants : commentaire sur Cass. civ., Ord. n. 30123 de 2017. | Cabinet d'Avocats Bianucci

Autorité parentale et soustraction internationale d'enfants : commentaire de la Cass. civ., Ord. n. 30123 de 2017

L'arrêt n. 30123 de 2017 de la Cour de cassation offre d'importantes pistes de réflexion sur le thème de la soustraction internationale d'enfants et sur la définition de la résidence habituelle. Ce cas a impliqué un père, G.R.C., qui a contesté le transfert de son fils en Italie par la mère, G.E., sans son consentement. La Cour a réaffirmé que la résidence habituelle de l'enfant doit être déterminée en tenant compte de sa situation de fait et des liens affectifs qui le lient à un lieu donné.

Le concept de résidence habituelle

La Cour a précisé que la résidence habituelle ne peut être définie sur la base de simples projets futurs des parents, mais doit refléter une situation concrète. Il est fondamental de considérer où l'enfant a passé la majeure partie de son temps et quelles relations il a développées. Dans ce cas, l'enfant avait vécu la majeure partie de sa vie en Italie, et la mère avait un droit de garde effectif.

La résidence habituelle doit être comprise comme le lieu où l'enfant a le centre de ses liens affectifs.

Normes de référence

L'arrêt se fonde sur d'importantes normes, notamment la Convention de La Haye de 1980 et le Règlement CE n. 2201/2003. Ces instruments juridiques établissent clairement que, en cas de soustraction internationale, le concept de résidence habituelle doit être interprété en fonction de l'intérêt supérieur de l'enfant. En particulier, l'article 12 de la Convention stipule que l'action en restitution doit être introduite dans un délai de douze mois à compter de la soustraction, mais la Cour a souligné que le respect de ce délai n'exclut pas une évaluation au fond.

Conclusions

En conclusion, l'arrêt de la Cour de cassation souligne l'importance de protéger les droits de l'enfant et de considérer son intérêt supérieur dans toutes les décisions qui le concernent. La définition de la résidence habituelle est cruciale dans ces cas, et les juges doivent accorder une attention particulière aux liens affectifs de l'enfant et à sa situation concrète. L'arrêt n. 30123 de 2017 s'inscrit dans une jurisprudence visant à garantir une protection adéquate des enfants impliqués dans des situations de conflit entre parents.

Cabinet d'Avocats Bianucci