La fin d'un mariage ou d'une cohabitation entraîne des questions économiques complexes, et l'une des plus critiques concerne le prêt hypothécaire conjoint sur la maison familiale. Lorsqu'un ex-conjoint cesse de payer sa part, la situation peut rapidement devenir intenable, générant non seulement un grave préjudice économique mais aussi un fort stress émotionnel. Comprendre ses droits et les outils de protection à sa disposition est le premier pas pour faire face à la crise. En tant qu'avocat spécialisé en divorce à Milan, Me Marco Bianucci possède une solide expérience dans la gestion de ces problèmes délicats, offrant un soutien juridique visant à protéger le patrimoine et la sérénité de ses clients.
Le premier concept fondamental à comprendre est celui de la responsabilité solidaire. Lorsqu'un prêt hypothécaire est conjoint, les deux signataires sont responsables du montant total de la mensualité envers l'établissement de crédit. Cela signifie que la banque, en cas de non-paiement, peut légalement exiger la totalité de la somme à l'un seul des cotitulaires, indépendamment des accords internes pris lors de la séparation. Pour la banque, les deux conjoints sont débiteurs à 100% jusqu'à l'extinction du financement. Par conséquent, le conjoint qui continue de payer pour éviter une saisie ou une signalisation négative assume une charge qui ne lui incomberait pas entièrement.
L'outil juridique principal pour la protection du conjoint qui s'acquitte de ses obligations est l'action en recours, régie par l'article 1299 du Code civil. Par cette action en justice, celui qui a payé également la part de l'ex-conjoint défaillant peut demander au tribunal de condamner ce dernier à rembourser toutes les sommes versées à sa place. Pour engager cette action, il est essentiel de conserver toute la documentation attestant les paiements effectués, tels que les relevés de virements ou les extraits de compte. L'action en recours permet de récupérer non seulement la part du capital, mais aussi les intérêts payés à la banque pour le compte de l'autre.
L'approche de Me Marco Bianucci, avocat expert en droit de la famille à Milan, est pragmatique et stratégique, visant à résoudre le problème de la manière la plus efficace et rapide possible. La première phase consiste en une analyse approfondie des accords de séparation ou de divorce pour vérifier les dispositions relatives au prêt hypothécaire. Ensuite, on procède à l'envoi d'une lettre de mise en demeure formelle à l'ex-conjoint, lui intimant le paiement des sommes dues et l'informant des conséquences juridiques de son manquement. Si la voie extrajudiciaire ne donne pas de résultats, on évalue l'opportunité d'engager une action en recours. Parallèlement, si la situation économique de l'un des conjoints a changé, on peut envisager de demander la modification des conditions de divorce pour recalibrer les obligations économiques.
En cas de non-paiement d'une ou plusieurs mensualités, la banque est tenue de signaler les deux cotitulaires comme 'mauvais payeurs' auprès des centrales de risques financières (comme la CRIF). Cette signalisation compromet gravement la cote de crédit des deux, rendant très difficile l'obtention de futurs prêts ou financements. C'est pourquoi il est crucial d'agir rapidement, même en payant la totalité de la mensualité pour ensuite se retourner contre l'ex.
Si aucun accord n'est trouvé pour la vente, il est possible de s'adresser au tribunal pour demander la dissolution de la copropriété immobilière. Cette procédure, connue sous le nom de partage judiciaire, peut conduire à la vente forcée du bien aux enchères. Le produit de la vente sera ensuite partagé entre les copropriétaires, après déduction du solde restant dû du prêt hypothécaire. C'est une solution extrême, mais parfois nécessaire pour résoudre le blocage.
L'action en recours permet de demander le remboursement de la part du capital et des intérêts du prêt hypothécaire qui ont été payés pour le compte de l'ex-conjoint. Elle ne couvre pas d'autres dépenses non directement liées au financement, à moins qu'elles n'aient été prévues dans les accords de séparation. Il est essentiel de pouvoir prouver avec précision les montants versés en excès par rapport à sa propre part.
Le droit de demander le remboursement des différentes mensualités payées pour le compte de l'ex-conjoint se prescrit par dix ans. Le délai de prescription ne court pas à partir de la date de signature du prêt hypothécaire, mais à partir de la date de chaque paiement individuel effectué à la place du conjoint défaillant. Il est donc possible d'agir même après un certain temps, à condition de rester dans ce délai pour chaque mensualité.
Faire face à un manquement sur un prêt hypothécaire conjoint nécessite compétence et rapidité. Si vous vous trouvez dans cette situation difficile, il est essentiel d'agir immédiatement pour limiter les dégâts et faire valoir vos droits. Le Cabinet d'Avocats Bianucci, situé à Milan, via Alberto da Giussano, 26, offre des conseils juridiques pour analyser votre situation et définir la stratégie la plus efficace. Contactez Me Marco Bianucci pour une évaluation approfondie de votre cas et pour recevoir l'assistance nécessaire d'un avocat spécialisé en divorce, expert dans la gestion de ces problèmes.