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Principe de non contestation : Analyse de l'ordonnance n° 10629 de 2024 | Cabinet d'Avocats Bianucci

Principe de non contestation : Analyse de l'ordonnance n° 10629 de 2024

Récemment, la Cour de cassation a rendu l'ordonnance n° 10629 du 19 avril 2024, concernant le principe de non contestation, un sujet d'une importance fondamentale en droit civil italien. Cette ordonnance offre des pistes de réflexion quant aux pouvoirs et aux obligations du juge, ainsi qu'aux modalités de contestation dans un contexte d'opposition à une injonction émise par l'Administration publique.

Le Principe de Non Contestation et ses Conditions

Le principe de non contestation implique qu'un fait constitutif d'un droit, s'il n'est pas contesté, est considéré comme acquis. Dans la situation examinée, la Cour a précisé que la charge de l'allégation des faits se coordonne avec l'éventuelle contestation par les parties impliquées. En d'autres termes, si une partie présente une déduction générique, l'autre partie ne peut que répondre de manière tout aussi générique, maintenant ainsi les charges probatoires à la charge de la partie qui a soulevé la question.

  • Le juge doit prendre en compte les déductions et les contestations pour fixer le thème de la décision.
  • La généricité des déductions peut s'avérer insuffisante pour contrer la demande de paiement.
  • La Cour a confirmé la sentence contestée, soulignant le pouvoir de contestation non épuisé de l'opposant.

La Situation : Détails du Cas

Dans la situation examinée, la Cour a traité un cas d'opposition à une injonction de l'Administration publique, dans lequel l'administration, bien qu'ayant des documents justificatifs, ne les avait pas produits lors de sa constitution. Ce n'est que plus tard, avec la mémoire d'instruction, qu'ils ont été déposés. Cela a amené la Cour à estimer que le pouvoir de contestation de l'opposant n'était pas épuisé, soulignant l'importance de l'allégation rapide des documents.

Principe de non contestation - Conditions d'application - Situation. En matière de principe de non contestation, la charge y afférente, concernant les faits constitutifs du droit, se coordonne avec l'allégation de ceux-ci et, étant donné que l'identification du thème de la décision dépend à parts égales de l'allégation et de l'étendue des contestations ou non-contestations relatives, il en découle que la charge de contribuer à la fixation du thema decidendum s'applique identiquement à l'une ou l'autre des parties en cause, de sorte qu'à une déduction générique de la part du requérant, la défense de la partie défenderesse ne peut être qu'également générique et, par conséquent, apte à maintenir les charges probatoires pesant sur la partie adverse. (Dans le cas présent, la S.C. a confirmé la sentence contestée qui, lors de l'opposition à une injonction de la P.A. ex art. 3 du r.d. n° 639 de 1910, face à des documents prouvant le crédit non produits lors de la constitution par l'administration, demanderesse au sens substantiel, mais déposés avec la mémoire d'instruction visée à l'art. 183, alinéa 6, point 2 c.p.c., dans le texte en vigueur ratione temporis, avait estimé temporellement non épuisé le pouvoir de contestation de la part de l'opposant, demandeur seulement au sens formel, bien que constatant que celui-ci avait cependant un contenu générique et, donc, inadapté à contrer la demande de paiement).

Conclusions

L'ordonnance n° 10629 de 2024 représente une clarification importante sur l'application du principe de non contestation dans le contexte des oppositions à injonction. Elle souligne combien il est crucial pour les parties d'alléguer de manière précise et rapide les faits et les documents à l'appui de leurs positions. La généricité des déductions peut compromettre la possibilité de défense, rendant évidents les risques d'incohérence de leurs demandes. Ce rappel à la nécessité d'une allégation adéquate pourra avoir des répercussions significatives pour les futures litiges civils et pour la manière dont les parties se préparent à soutenir leurs raisons en justice.

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