Le récent arrêt n° 441 de la Cour d'appel de Rome, publié le 22 janvier 2024, offre d'importants éléments de réflexion concernant la pension de divorce et la pension alimentaire pour les enfants. La Cour a traité un cas complexe, dans lequel l'une des parties a demandé la pension de divorce et une révision du montant destiné à l'entretien de sa fille, mettant en évidence les questions économiques et les responsabilités parentales.
L'affaire trouve son origine dans la demande d'une femme, X, visant à obtenir la cessation des effets civils du mariage et, simultanément, une pension de divorce de 1 500 euros par mois. Le mari, Y, a contesté la demande de pension de divorce, soutenant que sa femme n'avait pas contribué à la création du patrimoine commun. La Cour, après avoir examiné les documents et les preuves, a rejeté la demande de pension de divorce, soulignant que les conditions pour une telle reconnaissance n'étaient pas remplies.
La Cour a souligné que la reconnaissance de la pension de divorce présuppose la constatation de l'insuffisance des moyens économiques de la partie demanderesse.
Un autre aspect pertinent de l'arrêt concerne la pension alimentaire pour la fille. Le premier juge avait fixé un montant de 1 000 euros par mois, mais la mère a déploré que le tribunal n'ait pas pris en compte les besoins réels de la fille. Cependant, la Cour a confirmé la pertinence du montant fixé, compte tenu des preuves documentaires et de la situation économique du père, qui était en mesure de garantir le maintien et vivait dans une maison lui appartenant.
L'arrêt n° 441/2024 de la Cour d'appel de Rome réaffirme l'importance de démontrer le sacrifice effectif et la contribution à la constitution du patrimoine familial pour obtenir une pension de divorce. De plus, il souligne la nécessité d'évaluer attentivement les besoins des mineurs et la capacité économique des parents pour fixer des montants adéquats pour le maintien. Ce cas représente un précédent important pour les litiges futurs en matière de divorce et de pension alimentaire, mettant en évidence l'équilibre entre les droits et les devoirs des époux.