L'arrêt n° 33857 du 26 mai 2023, rendu par la Cour de cassation, offre une interprétation importante concernant les délais de validation de l'arrestation facultative, avec une référence particulière à l'identification du suspect de crime. Cet aspect est crucial, notamment dans le contexte des infractions poursuivables sur plainte, où les délais peuvent influencer considérablement le cours des enquêtes.
Conformément à la législation italienne, l'arrestation facultative peut être ordonnée dans certaines circonstances, et sa validation doit intervenir dans un délai imparti. La question centrale de l'arrêt concerne la prise en compte du temps nécessaire à l'identification du suspect dans le calcul de ce délai. La Cour a statué que, en ce qui concerne les délits poursuivables sur plainte, le temps consacré à l'identification ne doit pas être comptabilisé dans les délais de validation de l'arrestation.
Délai de validation de l'arrestation facultative - Prise en compte du temps nécessaire à l'identification du suspect de crime - Exclusion - Infractions poursuivables sur plainte - Délai de dépôt - Identification. En matière d'arrestation facultative, le temps nécessaire à l'identification, dans les cas et formes prévus par l'art. 349, paragraphes 4 et 5 du Code de procédure pénale, ne peut être pris en compte dans les délais prescrits pour la validation de l'arrestation. Ainsi, s'il s'agit d'un délit poursuivable sur plainte, il suffit que celle-ci soit déposée après l'accompagnement et la rétention pour identification, mais avant l'arrestation.
Cette maxime souligne clairement que, dans le cas d'une arrestation facultative, le temps nécessaire à l'identification du suspect ne doit pas être pris en compte dans le calcul des délais de validation. Cet aspect est particulièrement significatif dans les situations où la plainte est déposée après l'accompagnement et la rétention du suspect, mais avant l'arrestation. Par conséquent, un principe fondamental est établi pour garantir le respect des droits de l'individu et la correcte application de la loi.
En conclusion, l'arrêt n° 33857 de 2023 représente une avancée importante dans la définition des droits et des procédures liés à l'arrestation facultative. La Cour de cassation, par sa décision, a clarifié que le temps nécessaire à l'identification ne doit pas influencer les délais de validation, garantissant ainsi une plus grande sécurité juridique et une meilleure protection des droits des suspects. Cette disposition contribue à une application plus équitable et juste de la loi, renforçant la protection des droits fondamentaux dans le contexte pénal.