Le 12 avril 2024, la Cour de Cassation a rendu l'ordonnance n° 9952, apportant des clarifications importantes sur la juridiction en matière de remboursement des frais d'hébergement pour personnes âgées non autonomes. Cette décision s'inscrit dans un contexte normatif spécifique, notamment l'art. 59 de la loi régionale de Sicile n° 33 de 1996, et offre des perspectives significatives pour les professionnels du droit et les administrations publiques.
Le litige concerne une commune qui a intenté une action en justice contre l'ASL pour demander le remboursement de la part des frais journaliers d'hébergement payés pour le séjour d'aînés non autonomes. Selon la Cour, l'objet du litige n'est pas lié à l'exercice de pouvoirs d'autorité de l'administration publique, mais à une obligation juridique définie par la loi. En ce sens, la juridiction ordinaire se présente comme le domaine compétent pour trancher la question.
Litige intenté par une commune à l'encontre de l'ASL pour le remboursement de la part des frais d'hébergement d'aînés non autonomes (art. 59 loi régionale Sicile n° 33 de 1996) - Juridiction ordinaire - Existence - Fondement. Le litige intenté par une commune à l'encontre de l'ASL pour obtenir le remboursement de la part des frais journaliers versés, à titre d'intégration, aux entités gestionnaires de structures résidentielles pour l'hébergement d'aînés non autonomes, conformément à l'art. 59 de la loi régionale Sicile n° 33 de 1996, relève de la juridiction du juge ordinaire, étant donné que la relation soumise au tribunal ne se rattache pas à l'exercice de pouvoirs d'autorité ou discrétionnaires de l'administration publique, ayant pour objet la contrepartie d'une obligation fondée sur des présupposés déterminés par la loi.
Cet arrêt a plusieurs implications pratiques et juridiques :
L'arrêt n° 9952 de 2024 représente une étape importante dans la définition de la juridiction en matière d'assistance et de services pour les personnes âgées. Il offre non seulement une clarté sur les compétences des autorités publiques, mais défend également les droits des personnes âgées et de leurs familles, en garantissant que les administrations respectent les obligations prévues par la loi. Dans un contexte d'attention croissante portée au bien-être des aînés, cette ordonnance se configure comme un précédent juridique important pour de futurs litiges similaires.