La Cour de Cassation, par l'arrêt n° 17675/2025, aborde un point crucial de la Réforme Cartabia : l'applicabilité de l'interdiction de substitution des peines de prison courtes en cas de sursis accordé illégitimement. Une décision qui protège l'accusé et clarifie les frontières entre les bénéfices pénaux, en évitant un double désavantage.
La Cour de cassation, par l'arrêt n° 13114/2025, affirme que pour demander une peine de substitution, l'accusé n'a pas à prouver ses conditions de vie : c'est le juge qui acquerra d'office les informations nécessaires. Une clarification attendue qui impacte le travail des avocats de la défense, du procureur et des services UEPE.
La Cour de Cassation, par l'Arrêt n° 11725/2025, définit les critères de report facultatif de l'exécution de la peine pour maladie grave, en équilibrant le droit à la santé du condamné avec les exigences de sécurité de la collectivité. Une analyse approfondie pour comprendre les limites et les conditions de cette mesure délicate.
La Cour suprême annule avec renvoi la décision de la Cour d'appel de Catanzaro : la catégorie d'infraction indiquée dans le certificat étranger doit figurer dans la liste de la décision-cadre 2008/909/JAI, sauf erreur manifeste. Analyse pratique pour les opérateurs et les avocats.
Avec l'arrêt n. 15160/2025, la Cour de cassation confirme que le collaborateur de justice, pour accéder à la libération conditionnelle, peut être tenu de verser mensuellement une somme à une association de bénévolat en fonction de ses conditions économiques. Analyse juridique et implications pratiques.
Analyse professionnelle mais accessible de l'arrêt n° 12675/2025 de la Cour de cassation sur la non-déductibilité, ex art. 657 c.p.p., de la détention provisoire injustifiée de la peine infligée pour une infraction permanente prolongée au-delà de cette période : principes, impacts pratiques et liens avec la jurisprudence établie.
L'arrêt n° 13543/2025 de la Cour de cassation, Section IV pénale, confirme le droit à indemnisation pour détention injuste même lorsque la privation de liberté dépend d'une erreur dans l'exécution de la peine, à condition que l'intéressé n'ait pas agi avec intention ou faute grave. Analysons le cadre normatif et les effets pratiques de cette importante décision.
La Cour de cassation, par l'arrêt n° 10781 de 2025, clarifie de manière définitive la compétence exclusive du juge de l'application des peines dans le calcul de la date de fin de peine pour les mesures de semi-liberté substitutive, déclarant aberrante la transmission des actes au procureur de la République et protégeant ainsi la célérité et la correcte exécution de la peine.