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Obligations naturelles dans les unions de fait : commentaire de l'Ordonnance n° 28 de 2025 | Cabinet d'Avocats Bianucci

Obligations naturelles dans les unions de fait : commentaire de l'ordonnance n° 28 de 2025

L'ordonnance n° 28 du 02 janvier 2025, rendue par la Cour d'appel de Milan, représente une référence juridique importante pour la compréhension du phénomène des unions de fait et des obligations naturelles qui en découlent. Par ce document, la Cour a confirmé l'importance des devoirs moraux et sociaux qui naissent entre les cohabitants, non seulement pendant la cohabitation, mais aussi après sa cessation.

Les unions de fait et leur protection juridique

Comme l'établit l'article 2 de la Constitution italienne, les unions de fait sont reconnues comme un phénomène social significatif et digne de protection. Cette ordonnance précise que les cohabitants ne sont pas de simples colocataires, mais unis par un lien caractérisé par des devoirs réciproques. Ces devoirs peuvent inclure :

  • Assistance matérielle
  • Contribution économique
  • Soutien moral et affectif

Il est essentiel de noter que les obligations naturelles qui peuvent naître dans ce contexte ne sont pas juridiquement contraignantes, mais reposent sur une reconnaissance sociale et morale. La Cour a souligné que ces obligations peuvent persister même après la fin de la relation, mettant en évidence la nécessité d'un soutien mutuel qui s'étend au-delà de la fin de la cohabitation.

La signification de la maxime de l'arrêt

Unions de fait - Devoirs moraux et sociaux - Accomplissement d'obligations naturelles - Conditions - Fondement. Les unions de fait constituent un phénomène social répandu qui trouve sa protection dans l'art. 2 de la Constitution et sont caractérisées par des devoirs de nature morale et sociale, de chaque cohabitant envers l'autre, qui peuvent se concrétiser en activités d'assistance matérielle et de contribution économique, fournies non seulement au cours de la relation de cohabitation, mais aussi dans la période suivant sa cessation et qui peuvent se configurer, compte tenu de la spécificité du cas concret, comme l'accomplissement d'une obligation naturelle au sens de l'art. 2034 du Code civil, si les autres conditions de proportionnalité, spontanéité et adéquation sont également remplies ; du reste, le lien de solidarité et d'affection qui découle de l'union de fait antérieure trouve une réponse dans le contexte des valeurs de référence modifié et se place en rapport linéaire avec l'évaluation courante dans la société, fondée sur l'affirmation de plus en plus étendue d'une conception pluraliste de la famille.

Cette maxime souligne comment les unions de fait ne sont pas seulement un aspect privé de la vie des personnes, mais qu'elles ont une valeur sociale et juridique. Elle reconnaît la variété des configurations familiales contemporaines et s'aligne sur la reconnaissance croissante de la pluralité des familles dans la société moderne.

Conclusions

En conclusion, l'ordonnance n° 28 de 2025 offre une vision claire et articulée des unions de fait et des devoirs qui en découlent. Elle invite à réfléchir à l'importance des relations affectives et des liens qui peuvent naître même en l'absence d'un mariage formel. La jurisprudence italienne continue d'évoluer, reconnaissant et protégeant les différentes formes de famille dans un contexte social en constante évolution.

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