De nombreux couples choisissent de célébrer leur mariage selon le rite religieux, pensant que cette cérémonie aura automatiquement des effets également pour la loi italienne. Cependant, la validité civile du mariage concordataire est subordonnée à un acte fondamental : la transcription dans les registres de l'état civil. Faire face à une crise de couple et découvrir que son lien n'est pas reconnu par l'État peut générer une profonde incertitude. En tant qu'avocat spécialisé en droit de la famille à Milan, Me Marco Bianucci assiste les personnes qui se trouvent dans cette situation délicate, en clarifiant les droits et devoirs qui en découlent et en définissant les stratégies les plus efficaces pour protéger les intérêts des deux partenaires et, surtout, des enfants.
En Italie, le mariage célébré devant un ministre du culte catholique (ou d'autres confessions ayant conclu des accords avec l'État) ne produit d'effets civils que s'il est transcrit. L'acte de mariage, rédigé par le curé, doit être transmis à l'officier d'état civil de la commune dans les cinq jours suivant la célébration pour être annoté. Si cette procédure est omise, retardée au-delà des délais ou s'avère invalide, le mariage n'a de valeur qu'au regard de l'ordre religieux, mais est juridiquement inexistant pour l'État italien. Par conséquent, d'un point de vue légal, le couple n'est pas considéré comme marié, mais comme un couple de fait (ou more uxorio).
Il est essentiel de clarifier un point essentiel : l'absence de transcription du mariage n'a aucune répercussion négative sur les enfants. La loi italienne a depuis longtemps dépassé toute distinction entre enfants nés à l'intérieur ou à l'extérieur du mariage. Par conséquent, en cas de séparation du couple, les droits et devoirs parentaux restent inchangés. Il sera nécessaire de régler la garde, la résidence, le droit de visite et la pension alimentaire des enfants par une procédure judiciaire identique à celle prévue pour les couples mariés, en garantissant toujours l'intérêt supérieur de l'enfant.
Les différences les plus significatives se manifestent dans les rapports patrimoniaux et personnels entre les partenaires. En l'absence de mariage civilement valide, les règles sur la communauté légale des biens, la pension alimentaire pour le conjoint économiquement plus faible ou les droits successoraux ne s'appliquent pas. Cela signifie que les biens acquis pendant la cohabitation restent la propriété de celui qui les a payés, sauf preuve contraire. Il n'existe pas de droit automatique à un soutien économique post-séparation, bien qu'en cas d'état de besoin avéré, il soit possible de demander une pension alimentaire. La gestion de ces dynamiques nécessite une analyse approfondie pour trouver des solutions équitables, telles que des accords spécifiques ou des actions en justice visant à prouver les contributions de chacun à la vie commune.
L'approche de Me Marco Bianucci, avocat expert en droit de la famille à Milan, se concentre sur une analyse pragmatique et résolutive. La première étape consiste à vérifier la possibilité d'une transcription tardive, une hypothèse réalisable seulement dans certaines circonstances. Si cela n'est pas possible, la stratégie s'oriente vers la régulation de la fin de la cohabitation en protégeant tous les intérêts en jeu. Nous travaillons pour parvenir à des accords clairs et durables pour la gestion des enfants et pour définir une répartition équitable des biens et des contributions économiques apportées à la vie familiale, en évitant, lorsque cela est possible, des litiges longs et coûteux. L'objectif est de transformer une situation d'incertitude légale en un parcours défini et sûr pour l'avenir.
Oui, pour l'État italien, le couple est à tous égards un couple de fait. La relation est régie par les normes sur la cohabitation more uxorio et non par celles sur le mariage. Cela a des conséquences importantes sur les droits patrimoniaux et successoraux.
Non, absolument pas. Les droits et devoirs envers les enfants sont identiques. La loi garantit la pleine égalité de tous les enfants, indépendamment du statut juridique des parents. Les procédures de garde et de pension alimentaire sont les mêmes.
En principe, non. La pension alimentaire est une institution prévue pour les conjoints. Cependant, le partenaire de fait qui se trouve dans un état de besoin et qui n'est pas en mesure de subvenir à ses besoins peut avoir droit à une pension alimentaire, qui est une mesure d'assistance temporaire et basée sur des conditions plus strictes.
La transcription tardive est admise par la loi, mais à des conditions très précises. Il est nécessaire que les deux partenaires conservent la liberté de leur état (ne se soient pas remariés) et que la demande ne porte pas atteinte aux droits de tiers. La faisabilité de cette option doit être évaluée au cas par cas avec l'assistance d'un avocat.
Comprendre les implications juridiques exactes d'un mariage religieux non transcrit est la première étape pour se protéger soi-même et sa famille. Si vous vous trouvez face à une crise de couple dans cette situation spécifique, il est essentiel d'agir en toute connaissance de cause et avec le juste soutien juridique. Me Marco Bianucci, fort d'une expérience consolidée en la matière, offre des consultations dans son cabinet à Milan pour analyser votre cas et définir la stratégie la plus appropriée. Contactez le cabinet d'avocats situé Via Alberto da Giussano, 26 pour fixer un rendez-vous et recevoir un avis professionnel.